Plusieurs associations ecologistes, Agent Green, Grupul Milvus, WWF et la Societe des Carpates et de lArdeal ont uni leurs forces et deposer huit plaintes contre lEtat roumain et une lettre dattention aupres de la Commission europeenne. En cause : la mauvaise gestion des zones protegees par les autorites roumaines. Apres pres de cinq mois denquete dans differentes regions protegees du pays, les associations ont fait le triste constat que „la protection de la nature nest pas une priorite en Roumanie”.
Gabriel Paun, le president dAgent Green explique : „Les investisseurs, a de toutes petites exceptions, ne considerent pas que les lois de protection de la nature doivent etre respectees et ils les voient plutot comme un obstacle auquel il faut trouver des solutions plus ou moins legales pour resoudre le probleme. Malheureusement, ce genre de comportements est soutenu par certaines institutions etatiques qui contribuent a detruire lenvironnement.”
Et de multiplier les exemples. Dans le viseur des ecologistes, quelques-unes des zones protegees situees dans les departements de Tulcea, Hunedoara, Gorj, Cluj et Arad, qui sont toutes menacees de destruction, „avec laccord des agences regionales de lenvironnement”.
Gabriel Paun brandit le celebre cas de la DN66 : cette route nationale, dont la construction est depuis des annees matiere a controverse, traversera en effet une zone entierement protegee et trois sites pourtant classes Natura 2000. Les ecologistes ont depuis longtemps intente un proces a lEtat. Proces dont le verdict doit etre rendu le 18 mars. Autre cas, celui dune espece doiseaux tres rare, le faucon danubien, dont les trois derniers couples risquent de disparaitre, en raison de la future construction dun parc eolien et dune carriere de granit dans le departement de Tulcea. Des chantiers qui ont ete approuves „sans que des etudes de terrain soient correctement effectuees par les administrations de Galati et Tulcea”, denonce Tamas Papp, le president de lONG Milvus. „Cest dailleurs sans doute le moins adapte des sites pour un parc eolien puisquen periode de migration, 10.000 rapaces et 20.000 cigognes passent par la.”
En portant plainte devant la Commission europeenne et en lui demandant de prendre des mesures „legales” dans les cas ou les directives europeennes ont ete bafouees, les associations esperent faire enfin reagir lEtat roumain, deja montre du doigt a plusieurs reprises pour linsuffisante protection de la biodiversite du pays.
Il y a quelques mois, la Commission europeenne avait adresse une lettre de mise en garde a la Roumanie sur ce theme. LUE reprochait a Bucarest detre tres en retard dans linventaire des sites naturels a inclure dans le programme Natura 2000 de protection de la flore et de la faune. Or, une fois classe Natura 200, un site est protege : il nest plus constructible et certaines activites pouvant nuire a la biodiversite, comme lagriculture intensive par exemple, y sont interdites. Seuls 381 sites sont classes Natura 2000, soit 18% du territoire, ce qui est bien trop peu aux yeux de Bruxelles au regard de la richesse de la faune et de la flore en Roumanie.
Semaine de la francophonie. Plus d’infos sur : http://www.20mars.francophonie.org et http://www.institut-francais.ro
21h40, TVR1, football : Chelsea – Inter Milan, 8eme de finale de la Ligue des champions, match retour.
20h, Librairie-Cafe Carturesti de l’Institut francais – Atelier des images, Gerry Schum : Identifications.
Salle Elvire Popesco de l’Institut francais, festival de films documentaires One World.
Forum Innover en francais, faculte de droit de Bucarest (bd. Kolganiceanu, 36-46).
450 professeurs de francais de tout le pays participeront a cet evenement (5eme edition).
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Plusieurs associations ecologistes, Agent Green, Grupul Milvus, WWF et la Societe des Carpates et de lArdeal ont uni leurs forces et deposer huit plaintes contre lEtat roumain et une lettre dattention aupres de la Commission europeenne. En cause : la mauvaise gestion des zones protegees par les autorites roumaines. Apres pres de cinq mois denquete dans differentes regions protegees du pays, les associations ont fait le triste constat que „la protection de la nature nest pas une priorite en Roumanie”.
Gabriel Paun, le president dAgent Green explique : „Les investisseurs, a de toutes petites exceptions, ne considerent pas que les lois de protection de la nature doivent etre respectees et ils les voient plutot comme un obstacle auquel il faut trouver des solutions plus ou moins legales pour resoudre le probleme. Malheureusement, ce genre de comportements est soutenu par certaines institutions etatiques qui contribuent a detruire lenvironnement.”
Et de multiplier les exemples. Dans le viseur des ecologistes, quelques-unes des zones protegees situees dans les departements de Tulcea, Hunedoara, Gorj, Cluj et Arad, qui sont toutes menacees de destruction, „avec laccord des agences regionales de lenvironnement”.
Gabriel Paun brandit le celebre cas de la DN66 : cette route nationale, dont la construction est depuis des annees matiere a controverse, traversera en effet une zone entierement protegee et trois sites pourtant classes Natura 2000. Les ecologistes ont depuis longtemps intente un proces a lEtat. Proces dont le verdict doit etre rendu le 18 mars. Autre cas, celui dune espece doiseaux tres rare, le faucon danubien, dont les trois derniers couples risquent de disparaitre, en raison de la future construction dun parc eolien et dune carriere de granit dans le departement de Tulcea. Des chantiers qui ont ete approuves „sans que des etudes de terrain soient correctement effectuees par les administrations de Galati et Tulcea”, denonce Tamas Papp, le president de lONG Milvus. „Cest dailleurs sans doute le moins adapte des sites pour un parc eolien puisquen periode de migration, 10.000 rapaces et 20.000 cigognes passent par la.”
En portant plainte devant la Commission europeenne et en lui demandant de prendre des mesures „legales” dans les cas ou les directives europeennes ont ete bafouees, les associations esperent faire enfin reagir lEtat roumain, deja montre du doigt a plusieurs reprises pour linsuffisante protection de la biodiversite du pays.
Il y a quelques mois, la Commission europeenne avait adresse une lettre de mise en garde a la Roumanie sur ce theme. LUE reprochait a Bucarest detre tres en retard dans linventaire des sites naturels a inclure dans le programme Natura 2000 de protection de la flore et de la faune. Or, une fois classe Natura 200, un site est protege : il nest plus constructible et certaines activites pouvant nuire a la biodiversite, comme lagriculture intensive par exemple, y sont interdites. Seuls 381 sites sont classes Natura 2000, soit 18% du territoire, ce qui est bien trop peu aux yeux de Bruxelles au regard de la richesse de la faune et de la flore en Roumanie.
Semaine de la francophonie. Plus d’infos sur : http://www.20mars.francophonie.org et http://www.institut-francais.ro
21h40, TVR1, football : Chelsea – Inter Milan, 8eme de finale de la Ligue des champions, match retour.
20h, Librairie-Cafe Carturesti de l’Institut francais – Atelier des images, Gerry Schum : Identifications.
Salle Elvire Popesco de l’Institut francais, festival de films documentaires One World.
Forum Innover en francais, faculte de droit de Bucarest (bd. Kolganiceanu, 36-46).
450 professeurs de francais de tout le pays participeront a cet evenement (5eme edition).