FOOTBALL – En ecartant Nasri et Benzema, le selectionneur espere ne plus revivre le conflit generationnel de 2008. Meme s’il refuse de l’admettre…
Lorsqu’il dresse le portrait-robot du mondialiste ideal, Raymond Domenech ne pense donc pas forcement football. Pour vivre pendant au mois en vase clos, le selectionneur compte avant tout sur des joueurs dociles et devoues, prets a mettre de cote leur interet personnel lorsqu’il s’agit de faire gagner les Bleus. Avant meme le debut du stage de Tignes, mardi prochain, la chasse aux «ego» lancee par le selectionneur a coute leur place pour le Mondial a Karim Benzema et Samir Nasri, tous deux ecartes de la liste des 30 joueurs. Victimes des deux premiers «coups de fusils», de Domenech, selon ses propres termes, employes dans L’Equipe il y a quelques semaines.
Au moment de justifier ses choix, mardi soir, le selectionneur n’a pas clairement mis en cause le comportement des deux joueurs. Mais concernant Benzema, il a quand meme assume «un choix sur des criteres pas forcement visibles.» Traduisez, implication insuffisance, nonchalance ou manque de respect vis-a-vis du maillot, comme lors du dernier Roumanie–France ou il n’avait pas eu «envie de tout donner».
Le clash du bus en memoire
En Afrique du Sud, Domenech ne compte pas s’encombrer de joueurs presentant si peu de gages d’integration. L’objectif etant d’eviter de revivre les incidents de vestiaires du dernier Euro, dont l’episode tragi-comique du bus. A l’epoque, Samir Nasri avait ose s’asseoir a la place de Thierry Henry. Un crime de lese-majeste qu’il semble payer deux ans plus tard. Domenech ne veut pas de nouveau clash generationnel. Quitte a se priver de talents.
Avant la publication de la liste des 30, certains s’etonnaient pourtant de l’attitude du selectionneur, tres focalise sur les comportements individuels. «C’est au selectionneur d’apporter cette cohesion et de reussir a faire vivre ces egos ensemble, jugeait Daniel Bravo. C’est son role, mais apparemment il n’a pas une autorite suffisamment forte notamment sur les cadres.» En conference de presse, mardi soir, Domenech a bien insiste sur la semantique. «Les cadres? Non, les egos, ce n’est pas pareil. Vous n’etes pas oblige d’etre cadre pour avoir un ego surdimensionne. Regardez, moi!»
Ego ou orgueil
Pour decrire le cas de figure auquel a ete il a ete confronte, Alain Giresse tente un debut d’analyse. «Il faut faire le distingo entre ego et orgueil. L’orgueil d’un champion, c’est une necessite. C’est une remise en cause, c’est la volonte d’etre toujours meilleur, de toujours vouloir gagner. Ca c’est bon. Les egos, c’est quand on est derange sur des petits details qui concernent sa propre personne, son statut. C’est pour cela qu’il ne faut pas tout melanger.» Apparemment, Domenech a fait son tri.

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Egos surdimensionnes, Domenech a deja tranche

FOOTBALL – En ecartant Nasri et Benzema, le selectionneur espere ne plus revivre le conflit generationnel de 2008. Meme s’il refuse de l’admettre…
Lorsqu’il dresse le portrait-robot du mondialiste ideal, Raymond Domenech ne pense donc pas forcement football. Pour vivre pendant au mois en vase clos, le selectionneur compte avant tout sur des joueurs dociles et devoues, prets a mettre de cote leur interet personnel lorsqu’il s’agit de faire gagner les Bleus. Avant meme le debut du stage de Tignes, mardi prochain, la chasse aux «ego» lancee par le selectionneur a coute leur place pour le Mondial a Karim Benzema et Samir Nasri, tous deux ecartes de la liste des 30 joueurs. Victimes des deux premiers «coups de fusils», de Domenech, selon ses propres termes, employes dans L’Equipe il y a quelques semaines.
Au moment de justifier ses choix, mardi soir, le selectionneur n’a pas clairement mis en cause le comportement des deux joueurs. Mais concernant Benzema, il a quand meme assume «un choix sur des criteres pas forcement visibles.» Traduisez, implication insuffisance, nonchalance ou manque de respect vis-a-vis du maillot, comme lors du dernier Roumanie–France ou il n’avait pas eu «envie de tout donner».
Le clash du bus en memoire
En Afrique du Sud, Domenech ne compte pas s’encombrer de joueurs presentant si peu de gages d’integration. L’objectif etant d’eviter de revivre les incidents de vestiaires du dernier Euro, dont l’episode tragi-comique du bus. A l’epoque, Samir Nasri avait ose s’asseoir a la place de Thierry Henry. Un crime de lese-majeste qu’il semble payer deux ans plus tard. Domenech ne veut pas de nouveau clash generationnel. Quitte a se priver de talents.
Avant la publication de la liste des 30, certains s’etonnaient pourtant de l’attitude du selectionneur, tres focalise sur les comportements individuels. «C’est au selectionneur d’apporter cette cohesion et de reussir a faire vivre ces egos ensemble, jugeait Daniel Bravo. C’est son role, mais apparemment il n’a pas une autorite suffisamment forte notamment sur les cadres.» En conference de presse, mardi soir, Domenech a bien insiste sur la semantique. «Les cadres? Non, les egos, ce n’est pas pareil. Vous n’etes pas oblige d’etre cadre pour avoir un ego surdimensionne. Regardez, moi!»
Ego ou orgueil
Pour decrire le cas de figure auquel a ete il a ete confronte, Alain Giresse tente un debut d’analyse. «Il faut faire le distingo entre ego et orgueil. L’orgueil d’un champion, c’est une necessite. C’est une remise en cause, c’est la volonte d’etre toujours meilleur, de toujours vouloir gagner. Ca c’est bon. Les egos, c’est quand on est derange sur des petits details qui concernent sa propre personne, son statut. C’est pour cela qu’il ne faut pas tout melanger.» Apparemment, Domenech a fait son tri.

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Postat de pe data de 13 mai, 2010 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 601 ori.

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