Tout près du Stade de France, des Roms expulsés le 8 juillet du plus ancien campement de Seine-Saint-Denis ont trouvé refuge, après un mois d’errance, sur des terrains municipaux où ils sont assurés de rester une année. Depuis le 2 août, les Roms occupent quatre parcelles appartenant à la mairie sur lesquelles les familles commencent à s’installer. Ces quelque 150 personnes occupaient toutes précédemment le campement du Hanul, également à Saint-Denis, le plus vieux de ce département défavorisé au nord de Paris. “La mairie s’est un peu retrouvée devant le fait accompli, mais il était hors de question de les expulser à nouveau et nous avons choisi une approche alternative”, se justifie Florence Haye, première adjointe (PCF) à Saint-Denis. En attendant, le nouveau campement s’organise, avec le soutien de la mairie , qui “a promis de nous installer très rapidement de l’eau, des sanitaires, de l’électricité, et des algécos à partir d’octobre ou novembre”, assure Gari Stefan, un Rom de 34 ans. Pour l’instant, les familles logent dans des tentes mais commencent à construire des baraques avec des matériaux de récupération que des Roms vont chercher dans tout le département. “Je n’ai plus de lien avec la Roumanie, nous sommes installés à Saint-Denis depuis plus de 10 ans, nos enfants sont nés ici, ils sont scolarisés ici, je ne vois pas où l’on pourrait nous renvoyer”, se rassure Ichim, 56 ans. “On veut des logements, avant tout pour pouvoir assurer un avenir à nos enfants, qu’ils n’aient pas à se retrouver dans des baraques, à chercher des terrains comme nous”, lance M. Stefan. AFP
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Expulsés en juillet, les Roms sont déjà revenus à Saint-Denis

Tout près du Stade de France, des Roms expulsés le 8 juillet du plus ancien campement de Seine-Saint-Denis ont trouvé refuge, après un mois d’errance, sur des terrains municipaux où ils sont assurés de rester une année. Depuis le 2 août, les Roms occupent quatre parcelles appartenant à la mairie sur lesquelles les familles commencent à s’installer. Ces quelque 150 personnes occupaient toutes précédemment le campement du Hanul, également à Saint-Denis, le plus vieux de ce département défavorisé au nord de Paris. “La mairie s’est un peu retrouvée devant le fait accompli, mais il était hors de question de les expulser à nouveau et nous avons choisi une approche alternative”, se justifie Florence Haye, première adjointe (PCF) à Saint-Denis. En attendant, le nouveau campement s’organise, avec le soutien de la mairie , qui “a promis de nous installer très rapidement de l’eau, des sanitaires, de l’électricité, et des algécos à partir d’octobre ou novembre”, assure Gari Stefan, un Rom de 34 ans. Pour l’instant, les familles logent dans des tentes mais commencent à construire des baraques avec des matériaux de récupération que des Roms vont chercher dans tout le département. “Je n’ai plus de lien avec la Roumanie, nous sommes installés à Saint-Denis depuis plus de 10 ans, nos enfants sont nés ici, ils sont scolarisés ici, je ne vois pas où l’on pourrait nous renvoyer”, se rassure Ichim, 56 ans. “On veut des logements, avant tout pour pouvoir assurer un avenir à nos enfants, qu’ils n’aient pas à se retrouver dans des baraques, à chercher des terrains comme nous”, lance M. Stefan. AFP
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Postat de pe data de 9 aug., 2010 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 735 ori.

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