Il est sans doute en Europe le président de club à avoir usé le plus d’entraîneurs ces dernières années. Le bouillant patron du Steaua Bucarest, Gigi Becali, vient d’illustrer à nouveau sa réputation en poussant à la démission Victor Piturca, l’ancien sélectionneur de la Roumanie, installé depuis quelques semaines seulement aux commandes de l’équipe, 4e de la denière saison. Piturca, qui était absent du banc pour la 3e journée, samedi soir, a annoncé sa décision dimanche.
Selon M. Becali, l’entraîneur lui aurait demandé une «garantie» -un terrain estimé à 10 millions d’euros- pour le contraindre à ne plus critiquer les joueurs et les supporters. «Lui, il demande des garanties pour que je ne parle plus. Mais moi, si je ne parle pas, je fais un cancer de la langue», a-t-il lancé. Samedi encore, le patron du Steaua avait tenté de minimiser les risques d’un départ de l’entraîneur. «Piturca est toujours l’entraîneur du Steaua. Entraîneur par téléphone», avait-il affirmé. (Avec AFP)
Il est sans doute en Europe le président de club à avoir usé le plus d’entraîneurs ces dernières années. Le bouillant patron du Steaua Bucarest, Gigi Becali, vient d’illustrer à nouveau sa réputation en poussant à la démission Victor Piturca, l’ancien sélectionneur de la Roumanie, installé depuis quelques semaines seulement aux commandes de l’équipe, 4e de la denière saison. Piturca, qui était absent du banc pour la 3e journée, samedi soir, a annoncé sa décision dimanche.
Selon M. Becali, l’entraîneur lui aurait demandé une «garantie» -un terrain estimé à 10 millions d’euros- pour le contraindre à ne plus critiquer les joueurs et les supporters. «Lui, il demande des garanties pour que je ne parle plus. Mais moi, si je ne parle pas, je fais un cancer de la langue», a-t-il lancé. Samedi encore, le patron du Steaua avait tenté de minimiser les risques d’un départ de l’entraîneur. «Piturca est toujours l’entraîneur du Steaua. Entraîneur par téléphone», avait-il affirmé. (Avec AFP)