Louise, cinq ans, a participe a son premier bal enfantin. Mais elle connait deja une chanson des Prout.
L’ambiance differe peu d’un bal de carnaval « version adultes ». Des milliers de visages grimes, des tambours et fifres qui resonnent dans la grande salle. La seule difference avec les bals de grands ? La moyenne d’age des participants. Hier, au Kursaal de Dunkerque, 6 000 petits carnavaleux ont chahute tout l’apres-midi.
Voila des semaines, qu’ils tanaient leurs parents. « Et nous, c’est quand notre bal ? » Des journees d’attente, a trepigner au son des fifres entendus dans la rue. Hier, les milliers de petits carnavaleux dunkerquois ont enfin sorti clet’ches et boas. Et envahi le Kursaal, de 14 h a 19 h, pour « faire carna », comme papa et maman.
« C’est une tradition maintenant », indique Jean-Pierre Demortier, president de l’association des Chevaliers, qui organise l’apres-midi carnavalesque. « On le fait tous les ans. » Et n’allez pas croire qu’un chahut de petits demande moins d’organisation. « Il y a autant de musiciens que pour un bal d’adultes, et les parents qui accompagnent leurs enfants. » Meme Co Schlock est la pour guider le chahut.
6 000 carnavaleux de tous les ages tournoient autour du petit kiosque central. « On essaie de leur transmettre l’esprit du carnaval. » Sans oublier, pour autant, qu’ils sont encore de petits masquelours. Alors, tous les ans, l’association des Chevaliers met le paquet pour que le bal soit une reussite. Canons a mousse, confettis a profusion… Les bambins en prennent plein la vue. « Ils peuvent etre pris en photo, il y a le concours du plus beau deguisement, le lacher de ballons », enumere rapidement Jean-Pierre Mortier. Un cocktail festif qui fait des heureux.
« On aime les chahuts, l’ambiance, les chansons », confie Camille, 12 ans. Le bal enfantin, elle connait bien. Elle et ses soeurs, Lison (8 ans) et Berenice (4 ans), y ont vite pris gout. Normal, « elles le faisaient deja dans mon ventre », plaisante Sylvie, leur maman. Chez eux, on est masquelours « de generation en generation. C’est important de les emmener, ca perpetue la tradition.
Elles participent aussi aux bandes dans les rues. Ce sont de vraies acharnees ! » Mathieu, Maxianne, Lucie et Dorian ont reussi a semer leurs parents, pour quelques instants : « Ils ne sont pas tres loin !
» L’un des quatre ados participe pour la premiere fois au bal enfantin. « C’est sympa mais certains font n’importe quoi, pour embeter le monde, pendant les chahuts. » Bal d’adultes ou d’enfants, le probleme semble recurrent.
Pour Louise, cinq ans, en pleine bataille de confettis, c’est egalement une grande premiere. Et ca a l’air de lui plaire. « J’ai voulu lui montrer quel est l’esprit », avoue Carole, sa mere, elle-meme adepte du carnaval. « Pour qu’elle apprenne les traditions. » L’enseignement porte ses fruits. Louise connait deja une chanson des Prout et adore danser. Encore un peu de patience, et promis, elle chahutera avec maman au « bal des grands ».
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Louise, cinq ans, a participe a son premier bal enfantin. Mais elle connait deja une chanson des Prout.
L’ambiance differe peu d’un bal de carnaval « version adultes ». Des milliers de visages grimes, des tambours et fifres qui resonnent dans la grande salle. La seule difference avec les bals de grands ? La moyenne d’age des participants. Hier, au Kursaal de Dunkerque, 6 000 petits carnavaleux ont chahute tout l’apres-midi.
Voila des semaines, qu’ils tanaient leurs parents. « Et nous, c’est quand notre bal ? » Des journees d’attente, a trepigner au son des fifres entendus dans la rue. Hier, les milliers de petits carnavaleux dunkerquois ont enfin sorti clet’ches et boas. Et envahi le Kursaal, de 14 h a 19 h, pour « faire carna », comme papa et maman.
« C’est une tradition maintenant », indique Jean-Pierre Demortier, president de l’association des Chevaliers, qui organise l’apres-midi carnavalesque. « On le fait tous les ans. » Et n’allez pas croire qu’un chahut de petits demande moins d’organisation. « Il y a autant de musiciens que pour un bal d’adultes, et les parents qui accompagnent leurs enfants. » Meme Co Schlock est la pour guider le chahut.
6 000 carnavaleux de tous les ages tournoient autour du petit kiosque central. « On essaie de leur transmettre l’esprit du carnaval. » Sans oublier, pour autant, qu’ils sont encore de petits masquelours. Alors, tous les ans, l’association des Chevaliers met le paquet pour que le bal soit une reussite. Canons a mousse, confettis a profusion… Les bambins en prennent plein la vue. « Ils peuvent etre pris en photo, il y a le concours du plus beau deguisement, le lacher de ballons », enumere rapidement Jean-Pierre Mortier. Un cocktail festif qui fait des heureux.
« On aime les chahuts, l’ambiance, les chansons », confie Camille, 12 ans. Le bal enfantin, elle connait bien. Elle et ses soeurs, Lison (8 ans) et Berenice (4 ans), y ont vite pris gout. Normal, « elles le faisaient deja dans mon ventre », plaisante Sylvie, leur maman. Chez eux, on est masquelours « de generation en generation. C’est important de les emmener, ca perpetue la tradition.
Elles participent aussi aux bandes dans les rues. Ce sont de vraies acharnees ! » Mathieu, Maxianne, Lucie et Dorian ont reussi a semer leurs parents, pour quelques instants : « Ils ne sont pas tres loin !
» L’un des quatre ados participe pour la premiere fois au bal enfantin. « C’est sympa mais certains font n’importe quoi, pour embeter le monde, pendant les chahuts. » Bal d’adultes ou d’enfants, le probleme semble recurrent.
Pour Louise, cinq ans, en pleine bataille de confettis, c’est egalement une grande premiere. Et ca a l’air de lui plaire. « J’ai voulu lui montrer quel est l’esprit », avoue Carole, sa mere, elle-meme adepte du carnaval. « Pour qu’elle apprenne les traditions. » L’enseignement porte ses fruits. Louise connait deja une chanson des Prout et adore danser. Encore un peu de patience, et promis, elle chahutera avec maman au « bal des grands ».