A l’embouchure du Borrigo. Pour que les eaux du torrent s’ecoulent sans probleme, et sans pollution, dans la mer des travaux d’entretien et de curage sont obligatoires.

Quatre vallons qui sillonnent la ville de la montagne a la mer : c’est ainsi que l’on pourrait resumer la geographie mentonnaise. Quatre vallons et autant de cours d’eau qui se jettent dans la grande bleue : en partant de l’ouest le Val de Gorbio, le Borrigo, le Carei puis a l’est, le Fossan. Sans compter des canaux destines a l’arrosage, geres par des associations syndicales libres.

De paisibles cours d’eau, couverts a certains endroits, bucoliques dans certains secteurs mais qui, en cas de fortes intemperies, peuvent se transformer en « fleuves menacants » et provoquer des inondations. L’origine ? Des dechets, naturels (troncs d’arbres, feuillages, residus, etc) ou artificiels, dus a des depots sauvages, monstres, pneus, etc qui empechent le bon ecoulement des eaux vers la mer, en creant des bouchons.

D’ou une vigilance des sites et des travaux d’entretien effectues regulierement par la Ville. Il s’agit egalement de veiller au maintien ecologique des rivieres. Intervention dans les cours d’eau mais egalement sur les berges. Si la plus grande partie des torrents releve de la responsabilite de la commune, certaines portions relevent des particuliers dont la propriete jouxte le torrent. Charge a ces derniers a enlever les herbes et les joncs, les debris, a proceder a l’elagage, etc. Autant d’operations qui ne necessitent pas de declaration ni d’autorisation prealables en prefecture.

C’est en revanche le cas des travaux de curage. A Menton, ces derniers sont effectues tous les deux ans. Le Fossan et le Carei ont ete « recures » de frais l’an dernier. Cette annee, c’est le tour du Gorbio. L’essentiel de la manoeuvre consiste a eviter le transport de sediments pollues. Sediments dus a des rejets accidentels, par exemple, issus d’entreprises, ou volontaires, a la suite d’incivisme et qui dans tous les cas ne doivent pas se retrouver en mer, dans les eaux de baignade !

Chez les particuliers, ces chantiers assez lourds sont souvent effectues via une association syndicale de proprietaires. Le financement est ainsi assure par repartition, comme pour une copropriete.

Reste le cas de travaux d’entretien non realises. La, comme pour les regles du debroussaillement, la commune peut engager un chantier, apres mise en demeure au proprietaire restee sans reponse.

Mais tout n’est pas bon a jeter a la poubelle lors de travaux de curage. Ainsi, apres analyse realisee par les laboratoires de la DDASS certains « dechets » naturels, graviers et galets, sable dit de riviere sont traites et expedies… sur les plages mentonnaises ou ils contribuent au « reengraissage ». Un apport 100 % local qui complete les importations issues d’autres departements.

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Amenagement : un veritable torrent de precautions

A l’embouchure du Borrigo. Pour que les eaux du torrent s’ecoulent sans probleme, et sans pollution, dans la mer des travaux d’entretien et de curage sont obligatoires.

Quatre vallons qui sillonnent la ville de la montagne a la mer : c’est ainsi que l’on pourrait resumer la geographie mentonnaise. Quatre vallons et autant de cours d’eau qui se jettent dans la grande bleue : en partant de l’ouest le Val de Gorbio, le Borrigo, le Carei puis a l’est, le Fossan. Sans compter des canaux destines a l’arrosage, geres par des associations syndicales libres.

De paisibles cours d’eau, couverts a certains endroits, bucoliques dans certains secteurs mais qui, en cas de fortes intemperies, peuvent se transformer en « fleuves menacants » et provoquer des inondations. L’origine ? Des dechets, naturels (troncs d’arbres, feuillages, residus, etc) ou artificiels, dus a des depots sauvages, monstres, pneus, etc qui empechent le bon ecoulement des eaux vers la mer, en creant des bouchons.

D’ou une vigilance des sites et des travaux d’entretien effectues regulierement par la Ville. Il s’agit egalement de veiller au maintien ecologique des rivieres. Intervention dans les cours d’eau mais egalement sur les berges. Si la plus grande partie des torrents releve de la responsabilite de la commune, certaines portions relevent des particuliers dont la propriete jouxte le torrent. Charge a ces derniers a enlever les herbes et les joncs, les debris, a proceder a l’elagage, etc. Autant d’operations qui ne necessitent pas de declaration ni d’autorisation prealables en prefecture.

C’est en revanche le cas des travaux de curage. A Menton, ces derniers sont effectues tous les deux ans. Le Fossan et le Carei ont ete « recures » de frais l’an dernier. Cette annee, c’est le tour du Gorbio. L’essentiel de la manoeuvre consiste a eviter le transport de sediments pollues. Sediments dus a des rejets accidentels, par exemple, issus d’entreprises, ou volontaires, a la suite d’incivisme et qui dans tous les cas ne doivent pas se retrouver en mer, dans les eaux de baignade !

Chez les particuliers, ces chantiers assez lourds sont souvent effectues via une association syndicale de proprietaires. Le financement est ainsi assure par repartition, comme pour une copropriete.

Reste le cas de travaux d’entretien non realises. La, comme pour les regles du debroussaillement, la commune peut engager un chantier, apres mise en demeure au proprietaire restee sans reponse.

Mais tout n’est pas bon a jeter a la poubelle lors de travaux de curage. Ainsi, apres analyse realisee par les laboratoires de la DDASS certains « dechets » naturels, graviers et galets, sable dit de riviere sont traites et expedies… sur les plages mentonnaises ou ils contribuent au « reengraissage ». Un apport 100 % local qui complete les importations issues d’autres departements.

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Postat de pe data de 31 dec., 2009 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 958 ori.

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