Le car transportant l’equipe nationale du Togo a ete pris pour cible a la frontiere angolaise. Neuf membres de la delegation, dont deux joueurs, ont ete blesses et un chauffeur tue.

LUANDA._ Neuf membres de la delegation du Togo ont ete blesses et un chauffeur tue, hier, lors du mitraillage de leur bus qui franchissait la frontiere entre le Congo-Brazzaville et l’Angola, ou debute dans deux jours la Coupe d’Afrique (CAN-2010), jetant l’effroi sur la competition.

La Confederation africaine de football (CAF) a cependant confirme hier soir que la competition aurait bien lieu. Le defenseur Serge Akakpo (Vaslui FC) et le gardien Kodjovi Obilale (GSI Pontivy) ont ete plus serieusement touches et operes dans un hopital a Cabinda, mais il n’y a « pas de risque de deces » dans la delegation togolaise et « tout se passe bien », selon Richmond Forson, defenseur du Togo interroge par la chaine sportive Infosport.

L’attaque a ete revendiquee par le Front de liberation de l’enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise petrolifere entre la Republique democratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est dechiree, depuis l’independance de l’Angola en 1975, par un conflit separatiste.

La description de l’attaque fait froid dans le dos. « On a ete mitraille a la sortie du Congo-Brazzaville, on a recu des balles, on rentrait dans l’Angola, on a pris une rafale a l’avant du bus et on s’est tous couche », a explique Mathieu Dossevi, joueur du Togo, a l’AFP, confirmant une information d’Infosport.

Serge Akakpo « a pris une balle dans le dos », le gardien Kodjovi Obilale en « a pris une dans les reins, a poursuivi Dossevi. L’entraineur des gardiens et le docteur ont ete touches. (…) Ils sont dans un hopital a Cabinda. » La Federation togolaise de football (FTF) parle d’un total de neuf blesses et d’un mort, le chauffeur d’un bus. Selon un joueur, ce dernier conduisait le bus des bagages. Il roulait en avant du convoi et semble avoir subi un feu nourri.

« On avait rempli les formalites, avait precise plus tot Dossevi sur Infosport. On etait encadre par la police. Tout etait clean. Il y a eu un mitraillage puissant. La police a riposte. » « On se serait cru a la guerre, avait-il confie. On est choque. Quand on sort du bus, on se dit ”pourquoi nous ?”. On n’a pas beaucoup envie de jouer la CAN. On pense aux copains, aux joueurs blesses. »

« Si on peut boycotter la CAN, autant le faire, a explique le milieu Alaixys Romao (Grenoble), interroge par Infosport. Si on peut annuler tous les matches, pourquoi pas. On ne pense qu’a rentrer a la maison. » Le Togo doit debuter la CAN contre le Ghana lundi a Cabinda.

Dans l’apres-midi, il a un temps ete envisage de suspendre la competition, avant que la CAF n’annonce qu’elle aurait bien lieu.

Les matches du groupe B (Cote d’Ivoire, Ghana, Togo, Burkina Faso), programmes a Cabinda, pourraient etre delocalises a Luanda, selon des sources proches du comite d’organisation (Cocan).

Le ministre angolais des droits de l’Homme, Angonio Bento Bembe, ancien dirigeant separatiste du Cabinda, a qualifie l’attaque d’« acte terroriste ».

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Le bus du Togo mitraille

Le car transportant l’equipe nationale du Togo a ete pris pour cible a la frontiere angolaise. Neuf membres de la delegation, dont deux joueurs, ont ete blesses et un chauffeur tue.

LUANDA._ Neuf membres de la delegation du Togo ont ete blesses et un chauffeur tue, hier, lors du mitraillage de leur bus qui franchissait la frontiere entre le Congo-Brazzaville et l’Angola, ou debute dans deux jours la Coupe d’Afrique (CAN-2010), jetant l’effroi sur la competition.

La Confederation africaine de football (CAF) a cependant confirme hier soir que la competition aurait bien lieu. Le defenseur Serge Akakpo (Vaslui FC) et le gardien Kodjovi Obilale (GSI Pontivy) ont ete plus serieusement touches et operes dans un hopital a Cabinda, mais il n’y a « pas de risque de deces » dans la delegation togolaise et « tout se passe bien », selon Richmond Forson, defenseur du Togo interroge par la chaine sportive Infosport.

L’attaque a ete revendiquee par le Front de liberation de l’enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise petrolifere entre la Republique democratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est dechiree, depuis l’independance de l’Angola en 1975, par un conflit separatiste.

La description de l’attaque fait froid dans le dos. « On a ete mitraille a la sortie du Congo-Brazzaville, on a recu des balles, on rentrait dans l’Angola, on a pris une rafale a l’avant du bus et on s’est tous couche », a explique Mathieu Dossevi, joueur du Togo, a l’AFP, confirmant une information d’Infosport.

Serge Akakpo « a pris une balle dans le dos », le gardien Kodjovi Obilale en « a pris une dans les reins, a poursuivi Dossevi. L’entraineur des gardiens et le docteur ont ete touches. (…) Ils sont dans un hopital a Cabinda. » La Federation togolaise de football (FTF) parle d’un total de neuf blesses et d’un mort, le chauffeur d’un bus. Selon un joueur, ce dernier conduisait le bus des bagages. Il roulait en avant du convoi et semble avoir subi un feu nourri.

« On avait rempli les formalites, avait precise plus tot Dossevi sur Infosport. On etait encadre par la police. Tout etait clean. Il y a eu un mitraillage puissant. La police a riposte. » « On se serait cru a la guerre, avait-il confie. On est choque. Quand on sort du bus, on se dit ”pourquoi nous ?”. On n’a pas beaucoup envie de jouer la CAN. On pense aux copains, aux joueurs blesses. »

« Si on peut boycotter la CAN, autant le faire, a explique le milieu Alaixys Romao (Grenoble), interroge par Infosport. Si on peut annuler tous les matches, pourquoi pas. On ne pense qu’a rentrer a la maison. » Le Togo doit debuter la CAN contre le Ghana lundi a Cabinda.

Dans l’apres-midi, il a un temps ete envisage de suspendre la competition, avant que la CAF n’annonce qu’elle aurait bien lieu.

Les matches du groupe B (Cote d’Ivoire, Ghana, Togo, Burkina Faso), programmes a Cabinda, pourraient etre delocalises a Luanda, selon des sources proches du comite d’organisation (Cocan).

Le ministre angolais des droits de l’Homme, Angonio Bento Bembe, ancien dirigeant separatiste du Cabinda, a qualifie l’attaque d’« acte terroriste ».

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Postat de pe data de 31 dec., 2009 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 397 ori.

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