Tres entoure hier soir, Francis Cabrel a dedicace ses albums. (Photo jean-Christophe Sounalet)

Francis Cabrel au cinema. Meme s’il se dit « cameraphobe », le chanteur a ouvert hier soir les Rencontres buissonnieres. Deux films lui etaient consacres. « Des Roses et des orties », qui reprend les images du DVD consacre a son dernier album, et « La Cour de creation », sur les Rencontres d’Astaffort.

Justement, d’une rencontre a l’autre, le pas est vite franchi. Francis Cabrel est venu au Buisson-de-Cadouin en voisin, depuis le Lot-et-Garonne. « Quand j’avais 16 ou 17 ans et que je chantais dans les bals, je me suis beaucoup produit dans la region : a Tremolat, Lalinde, au Bugue », se rappelle-t-il.

Jeans, manteau de cuir, petites lunettes, il est arrive sur le coup de 16 h 30. Accompagne de son epouse Mariette – « Petite Marie » -, de son ami Jean Bonnefon, president des Voix du Sud (l’association qui organise les Rencontres d’Astaffort), de Patrick Savey, le realisateur des films, et du producteur Pascal Chevalier.

Toute une delegation du Conseil municipal d’Astaffort est presente, maire en tete. Elle est venue visiter le cinema. Pour realiser le meme chez elle ? Peut-etre pas, mais au moins tisser des liens avec le festival et faire la promotion de la culture en milieu rural.

Assaillis de coups de telephone, les organisateurs ont programme deux seances de chaque film au Lux. Les spectateurs font la queue devant le cinema. Francis Cabrel signe des autographes, se fait photographier avec ses admiratrices. Mais il n’y a ni cris ni bousculade. Tout se passe dans une atmosphere cool, bon enfant. On est entre amis et meme en famille, serait-on tente de dire.

Premiere etape : sous le chapiteau en face du Lux. Francis Cabrel raconte comment il a fini par « apprivoiser » les cameras. « Quand il y en a dans tous les coins, on perd toute intimite. Mais pour la premiere fois, je me suis senti relativement a l’aise. »

Est-ce a dire qu’il va franchir le pas du cinema ? Pas du tout. « Ce que je fais sur scene s’apparente davantage au theatre. »

Ecrire, alors ? Pourquoi pas un roman… ou un scenario de film ? « Je n’ai pas trouve le declic. Je n’ai pas l’imagination assez fertile. »

Francis Cabrel s’explique avec la meme simplicite un peu plus tard, sur la scene du Lux a l’issue de la projection de « Des roses et des orties ». Avec des mots qu’on dirait sortis tout droit de ses chansons. « Je poetise. Je procede par images. Cette envie m’est venue des l’ecole quand j’ai lu La Fontaine, Verlaine et Rimbaud. »

Le debat se prolonge. Il faut se depecher d’evacuer la salle pour faire rentrer les spectateurs de la seance suivante. Mais personne n’est presse. Et de toute facon, la discussion continue au soleil, sur la place. Une vraie rencontre.

Lire aussi en page 27.

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Cabrel en famille

Tres entoure hier soir, Francis Cabrel a dedicace ses albums. (Photo jean-Christophe Sounalet)

Francis Cabrel au cinema. Meme s’il se dit « cameraphobe », le chanteur a ouvert hier soir les Rencontres buissonnieres. Deux films lui etaient consacres. « Des Roses et des orties », qui reprend les images du DVD consacre a son dernier album, et « La Cour de creation », sur les Rencontres d’Astaffort.

Justement, d’une rencontre a l’autre, le pas est vite franchi. Francis Cabrel est venu au Buisson-de-Cadouin en voisin, depuis le Lot-et-Garonne. « Quand j’avais 16 ou 17 ans et que je chantais dans les bals, je me suis beaucoup produit dans la region : a Tremolat, Lalinde, au Bugue », se rappelle-t-il.

Jeans, manteau de cuir, petites lunettes, il est arrive sur le coup de 16 h 30. Accompagne de son epouse Mariette – « Petite Marie » -, de son ami Jean Bonnefon, president des Voix du Sud (l’association qui organise les Rencontres d’Astaffort), de Patrick Savey, le realisateur des films, et du producteur Pascal Chevalier.

Toute une delegation du Conseil municipal d’Astaffort est presente, maire en tete. Elle est venue visiter le cinema. Pour realiser le meme chez elle ? Peut-etre pas, mais au moins tisser des liens avec le festival et faire la promotion de la culture en milieu rural.

Assaillis de coups de telephone, les organisateurs ont programme deux seances de chaque film au Lux. Les spectateurs font la queue devant le cinema. Francis Cabrel signe des autographes, se fait photographier avec ses admiratrices. Mais il n’y a ni cris ni bousculade. Tout se passe dans une atmosphere cool, bon enfant. On est entre amis et meme en famille, serait-on tente de dire.

Premiere etape : sous le chapiteau en face du Lux. Francis Cabrel raconte comment il a fini par « apprivoiser » les cameras. « Quand il y en a dans tous les coins, on perd toute intimite. Mais pour la premiere fois, je me suis senti relativement a l’aise. »

Est-ce a dire qu’il va franchir le pas du cinema ? Pas du tout. « Ce que je fais sur scene s’apparente davantage au theatre. »

Ecrire, alors ? Pourquoi pas un roman… ou un scenario de film ? « Je n’ai pas trouve le declic. Je n’ai pas l’imagination assez fertile. »

Francis Cabrel s’explique avec la meme simplicite un peu plus tard, sur la scene du Lux a l’issue de la projection de « Des roses et des orties ». Avec des mots qu’on dirait sortis tout droit de ses chansons. « Je poetise. Je procede par images. Cette envie m’est venue des l’ecole quand j’ai lu La Fontaine, Verlaine et Rimbaud. »

Le debat se prolonge. Il faut se depecher d’evacuer la salle pour faire rentrer les spectateurs de la seance suivante. Mais personne n’est presse. Et de toute facon, la discussion continue au soleil, sur la place. Une vraie rencontre.

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Postat de pe data de 28 feb., 2010 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 442 ori.

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