Beaucoup de vehicules, surtout dans le bas du Borrigo, et pas assez de places de stationnement : le principal probleme du quartier.

Ne vous attendez pas a un amenagement comme dans le Carei, a 18 millions d’euros. La-bas, il s’agissait de couvrir en partie le torrent… Ici, il s’agira d’un amenagement de surface et d’un embellissement » : message clair et net de Jean-Claude Guibal aux riverains du quartier du Borrigo.

La recente reunion publique, qui s’est tenue a l’ecole Anne-Franck, a permis d’annoncer le lancement de la premiere phase de travaux de requalification de « l’avenue du Borrigo ». De son nom exact Cours Rene Coty. Un amenagement a la charge du Conseil general, route departementale oblige, qui concernera dans un premier temps la partie basse, du jardin Elisee Reclus jusqu’au pont SNCF. « Le projet global vous sera presente prochainement et vous pourrez donner votre avis. Quatre versions ont ete etudiees, la Ville tend vers la plus classique, celle qui n’apportera pas de bouleversement radical » a precise le depute-maire.Les objectifs, eux, sont deja definis : lutter contre la vitesse excessive, securiser le cheminement pietonnier, organiser le stationnement et creer des amenagements urbains plus esthetiques.

Comment empecher voitures et deux-roues de s’engouffrer dans l’avenue centrale, a double-sens et les contre-allees formees par l’avenue Cernuschi (descendante) et l’avenue des Allies (montante) ? En reduisant les voies, en instaurant des chicanes pour briser les lignes droites et en elargissant les trottoirs. Ce qui, bien entendu implique la suppression de places de stationnement.

Un scenario qui a fait fremir nombre de participants. Stationnement, sujet sensible ! Les immeubles ont pousse comme des champignons, et les infrastructures n’ont pas suivi. Une seule place de parking par foyer ne suffit pas, les familles ont desormais deux, voire trois vehicules. « Le probleme est ardu, resume le maire. Imposer davantage de parkings dans les residences ? Cela veut dire autoriser une augmentation de la surface et donc un cout du m2 a la hausse. Creer des parkings publics comme en centre-ville ? C’est une zone residentielle. Difficile de faire supporter le cout a tous les contribuables…».

Le probleme se corse avec l’incivisme de certains. En fin de reunion, Jean-Claude Guibal s’est etonne du nombre de vehicules d’agences de location et de garages stationnes sur bas du Borrigo. « Ce soir, j’en ai compte une soixantaine » a confirme un riverain. « Il faut trouver une solution » a retorque le maire. Jean-Claude Ghiena, conseiller municipal, a rappele qu’un accord avait ete trouve il y a quelques annees : « ils pouvaient garer 4 ou 5 vehicules. Mais la, si ca recommence…». Le maire envisage donc deux options : louer ces places ou interdire le stationnement.

En attendant, beaucoup peinent a trouver une place pas trop loin de leur domicile. « A partir de 17 heures, c’est complet ! » resume une dame. Une autre se plaint amerement des PV qui tombent comme a Gravelotte… « Le mois dernier j’ai paye 160 euros. Je suis handicapee, j’ai besoin de ma voiture pour faire les courses…». Avenue des Acacias, on denonce des amendes glissees sous les pare-brise la nuit. « On travaille, et on rentre tard, alors on se gare la ou on peut ». Selon les temoignages, le phenomene a pris de l’ampleur avec l’essor urbanistique du Val des Castagnins. « Ils viennent se garer ici, parce qu’il n’y a plus de place, la-haut ».

D’ou ces trottoirs minuscules, sur lesquels empietent les voitures. Un probleme qui devrait etre regle avec le lancement, avant la fin de l’annee, de travaux de requalification de l’artere par le Conseil general.

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Un projet de reamenagement pour la vallee du Borrigo

Beaucoup de vehicules, surtout dans le bas du Borrigo, et pas assez de places de stationnement : le principal probleme du quartier.

Ne vous attendez pas a un amenagement comme dans le Carei, a 18 millions d’euros. La-bas, il s’agissait de couvrir en partie le torrent… Ici, il s’agira d’un amenagement de surface et d’un embellissement » : message clair et net de Jean-Claude Guibal aux riverains du quartier du Borrigo.

La recente reunion publique, qui s’est tenue a l’ecole Anne-Franck, a permis d’annoncer le lancement de la premiere phase de travaux de requalification de « l’avenue du Borrigo ». De son nom exact Cours Rene Coty. Un amenagement a la charge du Conseil general, route departementale oblige, qui concernera dans un premier temps la partie basse, du jardin Elisee Reclus jusqu’au pont SNCF. « Le projet global vous sera presente prochainement et vous pourrez donner votre avis. Quatre versions ont ete etudiees, la Ville tend vers la plus classique, celle qui n’apportera pas de bouleversement radical » a precise le depute-maire.Les objectifs, eux, sont deja definis : lutter contre la vitesse excessive, securiser le cheminement pietonnier, organiser le stationnement et creer des amenagements urbains plus esthetiques.

Comment empecher voitures et deux-roues de s’engouffrer dans l’avenue centrale, a double-sens et les contre-allees formees par l’avenue Cernuschi (descendante) et l’avenue des Allies (montante) ? En reduisant les voies, en instaurant des chicanes pour briser les lignes droites et en elargissant les trottoirs. Ce qui, bien entendu implique la suppression de places de stationnement.

Un scenario qui a fait fremir nombre de participants. Stationnement, sujet sensible ! Les immeubles ont pousse comme des champignons, et les infrastructures n’ont pas suivi. Une seule place de parking par foyer ne suffit pas, les familles ont desormais deux, voire trois vehicules. « Le probleme est ardu, resume le maire. Imposer davantage de parkings dans les residences ? Cela veut dire autoriser une augmentation de la surface et donc un cout du m2 a la hausse. Creer des parkings publics comme en centre-ville ? C’est une zone residentielle. Difficile de faire supporter le cout a tous les contribuables…».

Le probleme se corse avec l’incivisme de certains. En fin de reunion, Jean-Claude Guibal s’est etonne du nombre de vehicules d’agences de location et de garages stationnes sur bas du Borrigo. « Ce soir, j’en ai compte une soixantaine » a confirme un riverain. « Il faut trouver une solution » a retorque le maire. Jean-Claude Ghiena, conseiller municipal, a rappele qu’un accord avait ete trouve il y a quelques annees : « ils pouvaient garer 4 ou 5 vehicules. Mais la, si ca recommence…». Le maire envisage donc deux options : louer ces places ou interdire le stationnement.

En attendant, beaucoup peinent a trouver une place pas trop loin de leur domicile. « A partir de 17 heures, c’est complet ! » resume une dame. Une autre se plaint amerement des PV qui tombent comme a Gravelotte… « Le mois dernier j’ai paye 160 euros. Je suis handicapee, j’ai besoin de ma voiture pour faire les courses…». Avenue des Acacias, on denonce des amendes glissees sous les pare-brise la nuit. « On travaille, et on rentre tard, alors on se gare la ou on peut ». Selon les temoignages, le phenomene a pris de l’ampleur avec l’essor urbanistique du Val des Castagnins. « Ils viennent se garer ici, parce qu’il n’y a plus de place, la-haut ».

D’ou ces trottoirs minuscules, sur lesquels empietent les voitures. Un probleme qui devrait etre regle avec le lancement, avant la fin de l’annee, de travaux de requalification de l’artere par le Conseil general.

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Postat de pe data de 31 ian., 2010 in categoria România în lume. Poti urmari comentariile acestui articol prin RSS 2.0. Acest articol a fost vizualizat de 605 ori.

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